vendredi 17 avril 2009

synthèse orale

Introduction
Un bon français parlé est nécessaire pour un enseignant, étant donné qu’il sert de modèle aux élèves lorsqu’il s’adresse à eux. De plus, le message qu’il transmet doit être clair, donc bien structuré, et dit dans un vocabulaire accessible, susceptible d’être compris par la majorité des auditeurs. En participant aux discussions en groupe, au cours de ce trimestre, j’ai pu peaufiner mes habiletés d’oratrice en développant mon argumentation, mes structures de phrase ainsi que mon vocabulaire. C’est d’ailleurs la synthèse de mes apprentissages au niveau oral qui suivra dans ce texte, ainsi qu’une évaluation du fonctionnement de mon équipe.
Synthèse
Tout d’abord, en discutant avec la personne qui m’observait lorsque je parlais, je me suis rendu compte que j’utilise beaucoup le gestuelle comme moyen d’expression afin de soutenir mes propos. Par exemple, je lève les yeux lorsque je cherche mes mots, je mime une action en même temps que je la décris ou je maintiens un contact visuel avec mes interlocuteurs lorsque je parle. Je porte aussi attention à bien articuler mes mots afin d’être bien comprise. Cependant, je dois encore m’améliorer dans le dosage avec la gestuelle, puisque je gesticulais un peu trop parfois lorsque je m’emportais sur un sujet.
Pour ce qui est de mes compétences linguistiques, j’ai pu maintenir un bon niveau de langue au cours de mes discussions. J’étais capable de trouver les mots appropriés à ce que je voulais dire, sans les substituer pas des mots tels que : ‘’chose’’, ‘’patente’’, ‘’affaire’’, et ‘’style’’ qui sont très flous et peuvent désigner plusieurs objets ou comportements. Par contre, je dois faire attention à ne pas laisser mes fins de phrase en suspens. J’ai parfois tendance à laisser mourir mes fins de phrases lorsque j’estime que mon idée est assez claire. Je dois aussi faire attention à ne pas combler mes silences par des ‘’euh’’, surtout lorsque je rassemble mes idées en parlant. De plus, je dois faire attention, en ce qui a trait à la construction de mes phrases, à ne pas utiliser les ‘’pis’’, les ‘’genre’’ et les ‘’tsé’’ à outrance.
En dernier lieu, pour aborder la compétence discursive, je sais que ma principale force est dans le ton expressif que je prends lorsque je parle. Ainsi, en mettant l’accent voulu, cela évite les erreurs d’interprétation de la part de mes interlocuteurs. Je garde aussi un bon timbre de voix, ce qui s’est beaucoup amélioré dernièrement, puisque je me base sur ce que je connais bien lorsque j’argumente. Ainsi, je n’hésite pas à dire clairement ce que je veux amener de nouveau à la discussion, d’une voix assez forte pour être entendue. Cependant, je sais que mon ton peut varier au début d’une conversation, le temps d’ajuster mon timbre de façon adéquate. Du côté de mes faiblesses, je sais que mes phrases sont assez saccadées lorsque je parle en même temps que je rassemble mes idées. Cela peut me prendre du temps avant de trouver les mots appropriés, mais une fois que l’idée est clairement formulée dans ma tête, elle sort clairement formulée en paroles.
Évaluation de l’équipe
Globalement, les étudiants constituant le groupe de discussion a bien participé. Les discussions étaient riches et les participants amenaient des éléments intéressants par des expériences personnelles, ou des informations trouvées dans des journaux ou sur Internet. Les participants se préparaient bien de façon à pouvoir participer de façon active aux discussions. Les commentaires qui suivaient se faisaient dans le respect, en restant toujours constructifs. Nous n’hésitions pas à nous féliciter les uns les autres pour nos bons coups lorsque nous pouvions voir une progression. Par exemple, l’un des membres de l’équipe a fait une très belle progression en s’intégrant davantage aux discussions, même si au début, cette personne ne faisait que très peu de commentaires. Cela a aussi permis aux autres membres de l’équipe de l’importance d’aller chercher les commentaires d’autres personnes en posant des questions pouvant susciter plusieurs réponses intéressantes. Bien sûr, nous avons dû nous adapter lorsqu’un membre de l’équipe manquait. Nous l’avons fait en attribuant deux locuteurs pour une seule personne, ou en jumelant deux dyades où un membre manquait. Cependant, nous avons pris beaucoup de temps avant de comprendre comment fonctionnaient les grilles d’évaluation, donc à comprendre comment nous devions nous évaluer entre nous.
Conclusion
En bref, au cours de ce trimestre, j’ai pu développer des habiletés à l’oral. J’ai pu échanger avec mes collègues, en élaborant diverses stratégies pour que tous puissent participer à la conversation. Cependant, j’aurais apprécié obtenir un suivi de personnes différentes. Le fait d’entendre différents points de vue sur mes habiletés m’aurait évité d’avoir sensiblement les mêmes commentaires d’une fois à l’autre, ce qui m’aurait permis de mieux progresser. Bien que mes collègues puissent avoir de bonnes observations, je crois que si nous avions des commentaires d’une personne ayant les compétences nécessaires plus d’une fois par session, suite à l’examen oral, nous pourrions mieux savoir où nous en sommes selon les critères du cours.

synthèse écrite

Introduction
En tant que future enseignante, je considère que la maîtrise de l’écriture constitue un élément important de ma formation. J’aurai l’occasion, à maintes reprises, d’écrire au tableau, d’écrire des lettres aux parents, d’expliquer des notions grammaticales…Bref, de communiquer dans une langue écrite adéquate. Bien que je n’aie l’impression de n’avoir vu l’expression écrite que de façon très brève au cours de ce trimestre, j’ai quand même pu me rafraîchir la mémoire sur certains aspects de la grammaire. J’ai aussi pu exercer mon esprit critique lorsque j’avais à faire des exercices de correction, surtout lorsque je ne savais pas quelle était l’erreur.
Synthèse
Au plan de l’orthographe, je ne crois pas avoir grandement évolué. Les seules difficultés que j’éprouve dans ce domaine, ce sont lorsqu’il y a la possibilité, dans un mot, qu’il y ait une consonne double. Lorsque je doute, j’utilise mes outils, tels que les logiciels de correction informatiques ou les dictionnaires. Je n’ai pas non-plus de difficulté à accorder mes groupes syntaxiques. Bien sûr, je doute parfois lorsque je compose des phrases complexes. Lorsque cela arrive, je décompose ma phrase pour vérifier si tous mes groupes sont bien accordés.
Pour ce qui est de la ponctuation, je me suis surtout servi des connaissances que j’ai acquises comme tutrice au centre d’aide en français écrit du CÉGEP. Je n’ai pas l’impression d’avoir acquis de nouvelles connaissances à ce sujet dans ce cours, et si c’est le cas, je l’ai fait bien inconsciemment puisque je ne me rappelle pas l’avoir vu en cours.
Je crois que c’est en syntaxe que j’ai le plus appris. J’ai appris à poser un œil critique sur les phrases lorsqu’elles n’ont pas de sens. Parfois, ce n’est qu’un mot qui est mal placé dans la phrase. Je dois me poser des questions sur la véritable signification de ma phrase. Ainsi, je pourrais m’assurer de bien la construire pour ne pas causer d’erreurs d’interprétations au cours de sa lecture par une autre personne. Cela me permettrait aussi de bien cibler les erreurs syntaxiques qui pourraient s’être glissées. D’ailleurs, afin de mieux pouvoir m’auto corriger, lorsque c’est possible, je laisse un intervalle de temps entre l’écriture de mon texte et sa correction. Ainsi, je peux mieux voir si je comprends ce que j’ai voulu dire en rédigeant mon texte.
Finalement, en ce qui a trait au lexique, je fais attention à utiliser un vocabulaire précis, pour que ce que j’exprime soit clairement compris. Bien sûr, je peux donner un exemple général pour illustrer certaines idées, qui ne nécessitent pas d’exemple en particulier. Je dois porter attention à ne pas utiliser des termes flous tels que ‘’chose’’ ou ‘’affaire’’ lorsque je fais allusion à une idée précise si je veux être bien comprise. Cependant, je ne fais pas souvent cette erreur à l’écrit lorsque mes idées sont clairement construites dans ma tête.

Conclusion
En bref, je n’estime pas avoir évolué de façon significative en expression écrite grâce à ce cours. Je me base principalement sur mes connaissances antérieures pour effectuer la tâche demandée, surtout à celles reliées à mon expérience comme tutrice au centre d’aide en français écrit au CÉGEP. Malheureusement, les autres étudiants n’ont pas tous eu cette expérience et n’ont jamais été habitués à la correction de textes d’étudiants. Cependant, j’ai pu utiliser mon jugement critique au cours des activités reliées à l’écrit, principalement lorsque je devais faire de la correction. Je devais réfléchir à la structure des phrases, à leurs syntaxes, afin de trouver les véritables erreurs.

jeudi 15 janvier 2009

une banane jaune!!

''platano'' signifie ''banane en espagnol et ''amarilla'' signifie ''jaune'', accordé au féminin.